mercredi 3 avril 2013

Kenny's backyard, et les alentours...

Contraints de travailler à nouveau pour amortir la réparation du joint de culasse, c'est avec beaucoup de plaisir que nous avons déniché quelques jours de picking dans deux petits vignobles de la Shoalhaven region, zone assez peu touristique bien qu'absolument magnifique. De nouveau en bord de mer, cette halte nous a permis de pêcher et surfer (cf. article précédent).



Nous avons travaillé au sein de petites équipes composées uniquement d'australiens bien sympathiques. C'est d'ailleurs très naturellement que Judith et sa fille Corryn nous ont invités chez elles, ou plutôt dans la "maison d'amis" située à quelques pas du vignoble. Nous y sommes accueillis par Ken, le papa, qui nous fait la visite des lieux... 

La famille Queenan habite une grande maison en briques rouges, surplombant un pré où paissent les deux chevaux de Corryn. En contrebas du pré, un bras mort de la rivière forme un étang d'environ cent mètres carrés... le paysage est juste paradisiaque. Ken nous montre un hangar-atelier où dorment trois de ses bestiaux : un jet ski, un bateau - il était autrefois plongeur-pêcheur d'ormeaux, et surtout une vieille voiture de collection à retaper, qui s'avère être la toute première Holden, LA marque automobile australienne.



Judith nous fait ensuite visiter "notre" maison, qui appartenait autrefois au grand-père. C'est le grand luxe ! Cuisine toute neuve entièrement équipée, chaine hifi, télé géante, machine à laver, vrais lits, vraie douche... Bref, le confort d'un hôtel quatre étoiles, le paysage en plus (et le prix en moins).



Nous avons rendez-vous avec Ken le lendemain pour pêcher dans son "backyard". Nous embarquons donc à bord d'une petite coque alu, traversons l'étang et nous engageons dans la rivière. Le spectacle est magnifique : l'eau noire de la rivière contraste avec la végétation verte de la rive, la blancheur des bois morts et le bleu azur du ciel. Nous zigzaguons entre les arbres et croisons marins-pêcheurs, cormorans, cygnes noirs... La rivière débouche sur un lac, séparé d'une plage déserte par une fine langue de sable. La cote de la région compte de nombreuses lagunes du même genre, mais celle-ci se démarque car particulièrement sauvage et inaccessible : c'est le jardin de Ken, the Kenny's backyard, et c'est vachement beau... 



Le lendemain, Corryn nous emmène dans la foret voir l'un des plus grands arbres de la région, tout à fait colossal. 



Nous rendons ensuite visite au chantier de son papa. Ken a une petite entreprise d'excavation, et pilote ses deux autres bestiaux - une pelleteuse et un bulldozer - pour déboiser un terrain à construire, travail peu agréable mais obligatoire dans le cadre de la prévention d'incendies. C'est donc l'occasion pour Fanch de réaliser l'un de ses rêves de gosses : piloter un bulldozer! C'est loin d'être évident! Un grand merci à toute la famille Queenan pour leur accueil simple et chaleureux, la virée en bateau et en foret.



Nous repartons vers le Nord, après avoir gravi la Pigeon House Mountain. C'est une ballade de quelques heures, avec pas mal de dénivelé, qui mène à un sommet isolé et de forme originale (d'où son nom, donné par le capitaine James Cook en personne !), offrant un point de vue superbe sur la cote à l'Est et la cordillère australienne à l'Ouest. 



Nous faisons escale un peu par hasard à Werry Beach, et tombons bien ! Les deux pointes qui encadrent la plage offrent des vagues bien distinctes : une gauche massive au Nord, et une droite plus tranquille de l'autre coté, bien abritée des Southeastlies (vent de Sud/Sud-Est, synonyme de temps gris et humide). Nous avons ainsi pu surfer un point break abrité au milieu d'un coup de vent. 



Nous reprenons la route vers le Nord et faisons halte à Kiama, petit port bien connu pour son "blowhole" (jeyser). Au programme : surf dans le shorebreak de Bongo Beach et pêche des squids (calamars) la nuit venue, juste de quoi nous régaler.



Nous poursuivons notre périple jusqu’à Wollongong, où nous constatons que les plages décrites comme magnifiques par le guide « Lonely Planet » sont en fait bordées par du béton et une immense zone industrielle.



Route plus au Nord, pour plus de verdure. Nous trouvons notre bonheur à Bulli, un beach break qui capte particulièrement bien la houle où nous surfons de jolies petites vagues.



La houle diminuant à vue d'oeil, il est temps pour nous de quitter la cote et d'aller explorer les Blue Mountains, un peu plus dans les terres...



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